L’hémisphère sud a enregistré certaines de ses températures hivernales les plus chaudes et se prépare à encore plus de records au début des saisons les plus chaudes.
L’hémisphère sud connaît un hiver estival sans précédent
Alors que l’hémisphère Nord a connu le mois de juillet le plus chaud, l’hémisphère Sud n’a pas été en reste. Le temps était à peu près comme l’été en juin, juillet et août dans certaines parties de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et de l’Australie.
En Amérique latine, les pays ont connu une chaleur sans précédent au début du mois d’août, au milieu de l’hiver, avec des températures dans de nombreux endroits atteignant des niveaux record, entre 10 et 20°C au-dessus de la normale.
Au Chili, la capitale Santiago a enregistré 24°C le 2 août tandis que des températures supérieures à 35°C ont été enregistrées dans tout le pays, voire 37°C à Vicuna, dans le centre du Chili. De même, en Argentine, Buenos Aires a enregistré son 1er août le plus chaud depuis 117 ans avec une température supérieure à 30°C, la température du mois d’août se situant généralement entre 9 et 18°C.
Au Brésil, les thermomètres dépassaient les 37°C. El Niño est l’un des principaux facteurs à l’origine de ces extrêmes. Malheureusement pour nous, cet événement El Niño 2023 s’annonce fort.
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Avec le printemps, des conditions météorologiques toujours plus extrêmes dans l’hémisphère Sud
Alors que l’hémisphère nord entre dans l’automne avec des températures anormales, cette année de temps record ne fait que se réchauffer dans le sud. Les chercheurs s’attendent à ce que l’Australie, l’Afrique et l’Amérique du Sud connaissent des conditions météorologiques encore plus extrêmes – pas seulement des températures élevées, mais des précipitations plus intenses.
Le risque de stress thermique pour les animaux est mesuré non seulement par la température, mais aussi par sa combinaison avec l’humidité. Par conséquent, cette chaleur extrême accompagnée d’une humidité élevée nuira aux performances et au confort du bétail. Anticiper le stress thermique sera non seulement crucial, mais une nécessité absolue dans les mois à venir dans l’hémisphère sud.
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