Le confort des animaux d’élevage avec la dernière vague de chaleur sur l’hémisphère Nord
En juillet dernier, le thermomètre a atteint un niveau sans précédent en Europe, aux États-Unis et dans certaines parties de l’Asie. Quel est l’impact des vagues de chaleur sur la santé et la performance des animaux en élevage ?
Vagues de chaleur : des températures suffocantes ont été enregistrées dans le monde entier
La Terre a enregistré sa semaine la plus chaude en juillet 2023. En Europe, la vague de chaleur de Cerberus a entraîné des températures de plus de 44°C. Les provinces du sud de la France ont connu des températures souvent supérieures à 35°C et jusqu’à 40°C dans certaines régions.
De même, une grande partie de l’Espagne était en état d’alerte avec la vallée du Guadalquivir, autour de Cordoue et de Séville, qui pourraient atteindre 46°C à 47°C le 11 juillet.
De l’autre côté de la mer Méditerranée, l’Afrique du Nord a enregistré certaines des températures les plus chaudes au monde. Près de 47,7 ° C dans la région de Chelf en Algérie et 46,9 ° C à Tozeur, dans le Sud-Ouest de la Tunisie, le 18 juillet. L’Asie a également été frappée par cette vague de chaleur. Par exemple, les villes du Nord et de l’Est de l’Inde ont enregistré des températures supérieures à 44 ° C.
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À quels impacts sur la santé et la performance des animaux pouvons-nous nous attendre ?
Les conditions météorologiques extrêmes sont connues pour avoir un impact majeur sur la santé des animaux. Bien qu’il soit trop tôt pour obtenir les chiffres précis des impacts des vagues de chaleur de juillet, nous pouvons obtenir une première évaluation basée sur les conséquences de l’été dernier.
Chez les volailles, lors d’une vague de chaleur massive dans l’Ouest de la France, un total de 1500 tonnes d’animaux morts ont été estimés être collectés sur 130 fermes sur une journée. Cela représente 12 tonnes de pertes en une journée en moyenne par exploitation.
Chez les porcs, une diminution classique du poids d’abattage est observée au cours de la période estivale. Cependant, selon les chiffres d’UNIPORC, cette baisse s’est aggravée en 2022 par rapport à 2021 avec une perte de 0,83 kg sur les mois d’été.
Enfin, l’été dernier a eu un impact massif sur la production laitière des vaches laitières, avec une production inférieure de 107 kg/vache/mois dans l’Ouest de la France. Avec une bonne protection contre le stress thermique, ces effets néfastes peuvent être atténués.
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